(Extrait du journal de voyage de Julie Co.)
5 jours que nous sommes ici et j´ai l´impression qu´il s´est produit tant de choses, que nous avons rencontré tant de personnes...
Dimanche soir, nous revenions de notre week end à Mindo. Les bus de 15h30 et 17h étaient pleins, pas moyen de se faufiler. Nous décidons d´aller prendre un café en attendant car un homme nous signale que "peut-être" qu´un autre autobus viendra vers 17h15... Bon, pour ce que jen crois.
Tout de même, nous croisons nos doigts, car s´il n´y a pas de bus supplémentaire, nous sommes obligées de demeurer une nuit supplémentaire à Mindo.
Comme je disais,nous partons en direction du café et nous tombons sur un bus assez typique , c´est-à-dire visiblement peu fiable.
¿ A donde van? qu´on leur demande. "Quito" nous répondent-ils. Parfait! Nous aussi. Certains nous invitent gentiment à grimper à bord, tandis que d´autres semblent craindre que le véhicule soit déjà plein.
On attend un peu que les gens s´installent avant d´entrer. Finalement, on nous fait savoir qu´il reste trois places, quel hasard! On grimpe à l´intérieur. Le bus démarre et on s´aperçoit qu´il y a des gens debouts. Merde! On se sent un peu mal, mais notre présence ne semble pas déranger personne.
Le plus jeune sort sa guitare. Un autre s´en empare. Et tous ensemble, ils commencent à chanter des "tounes" de Jésus... Tout ça après avoir récité la prière bien entendu. C´est un groupe d´une Église baptiste de Quito venu passé le week-end en campagne.
Peu à peu, ils nous intègrent, cessent les chansons religieuses et démarrent une chanson à répondre...
"Vamos a ver...como canta la Julia!" Merde, c´est moi ça. Donc, quand tu es désigné, le but est de chanter un air quelconque et de faire embarquer tout le monde. Je suis fière de moi: j´épuise l´une des seules chansons que je connais par coeur en espagnol.. et la "gang" se met à chanter en coeur..Ouf, Gracias a los Enanitos Verdes. Ensuite viens le tour à Mylène. En panne d´inspiration de tounes en espagnol, nous amorçons en coeur Trois ptits chats... Bueno.
Plus tard, plusieurs curieux s´avancent vers nous. On commence à jaser du pourquoi du commence de notre présence en Équateur.
Et là, s´amorce une converse plus qu´intéressante sur l´émigration. Impressionnant combien les gens connaissent le sujet. Je crois que ça fait vraiment parti de leur quotidien.
Bref, j´ai soudainement l´impression que tous ces gens nous ont adopté. On nous lance des conseils de sécurité par-ci par-là. Et quand vient le moment de se dire aurevoir ou plutòt adieu, tous nous embrassent comme si nous étions de vieilles connaissances...
Certains nous confient qu´ils aimeraient avoir marqué notre vie...Ouf.
Et ce, après un trajet de trois heures..
Si les trajets Montréal-Québec étaient aussi énergisants , j´en ferais plus souvent...
5 jours que nous sommes ici et j´ai l´impression qu´il s´est produit tant de choses, que nous avons rencontré tant de personnes...
Dimanche soir, nous revenions de notre week end à Mindo. Les bus de 15h30 et 17h étaient pleins, pas moyen de se faufiler. Nous décidons d´aller prendre un café en attendant car un homme nous signale que "peut-être" qu´un autre autobus viendra vers 17h15... Bon, pour ce que jen crois.
Tout de même, nous croisons nos doigts, car s´il n´y a pas de bus supplémentaire, nous sommes obligées de demeurer une nuit supplémentaire à Mindo.
Comme je disais,nous partons en direction du café et nous tombons sur un bus assez typique , c´est-à-dire visiblement peu fiable.
¿ A donde van? qu´on leur demande. "Quito" nous répondent-ils. Parfait! Nous aussi. Certains nous invitent gentiment à grimper à bord, tandis que d´autres semblent craindre que le véhicule soit déjà plein.
On attend un peu que les gens s´installent avant d´entrer. Finalement, on nous fait savoir qu´il reste trois places, quel hasard! On grimpe à l´intérieur. Le bus démarre et on s´aperçoit qu´il y a des gens debouts. Merde! On se sent un peu mal, mais notre présence ne semble pas déranger personne.
Le plus jeune sort sa guitare. Un autre s´en empare. Et tous ensemble, ils commencent à chanter des "tounes" de Jésus... Tout ça après avoir récité la prière bien entendu. C´est un groupe d´une Église baptiste de Quito venu passé le week-end en campagne.
Peu à peu, ils nous intègrent, cessent les chansons religieuses et démarrent une chanson à répondre...
"Vamos a ver...como canta la Julia!" Merde, c´est moi ça. Donc, quand tu es désigné, le but est de chanter un air quelconque et de faire embarquer tout le monde. Je suis fière de moi: j´épuise l´une des seules chansons que je connais par coeur en espagnol.. et la "gang" se met à chanter en coeur..Ouf, Gracias a los Enanitos Verdes. Ensuite viens le tour à Mylène. En panne d´inspiration de tounes en espagnol, nous amorçons en coeur Trois ptits chats... Bueno.
Plus tard, plusieurs curieux s´avancent vers nous. On commence à jaser du pourquoi du commence de notre présence en Équateur.
Et là, s´amorce une converse plus qu´intéressante sur l´émigration. Impressionnant combien les gens connaissent le sujet. Je crois que ça fait vraiment parti de leur quotidien.
Bref, j´ai soudainement l´impression que tous ces gens nous ont adopté. On nous lance des conseils de sécurité par-ci par-là. Et quand vient le moment de se dire aurevoir ou plutòt adieu, tous nous embrassent comme si nous étions de vieilles connaissances...
Certains nous confient qu´ils aimeraient avoir marqué notre vie...Ouf.
Et ce, après un trajet de trois heures..
Si les trajets Montréal-Québec étaient aussi énergisants , j´en ferais plus souvent...
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