lundi, mai 01, 2006

(Extrait du journal de voyage de Julie Co.)

5 jours que nous sommes ici et j´ai l´impression qu´il s´est produit tant de choses, que nous avons rencontré tant de personnes...

Dimanche soir, nous revenions de notre week end à Mindo. Les bus de 15h30 et 17h étaient pleins, pas moyen de se faufiler. Nous décidons d´aller prendre un café en attendant car un homme nous signale que "peut-être" qu´un autre autobus viendra vers 17h15... Bon, pour ce que jen crois.

Tout de même, nous croisons nos doigts, car s´il n´y a pas de bus supplémentaire, nous sommes obligées de demeurer une nuit supplémentaire à Mindo.

Comme je disais,nous partons en direction du café et nous tombons sur un bus assez typique , c´est-à-dire visiblement peu fiable.

¿ A donde van? qu´on leur demande. "Quito" nous répondent-ils. Parfait! Nous aussi. Certains nous invitent gentiment à grimper à bord, tandis que d´autres semblent craindre que le véhicule soit déjà plein.

On attend un peu que les gens s´installent avant d´entrer. Finalement, on nous fait savoir qu´il reste trois places, quel hasard! On grimpe à l´intérieur. Le bus démarre et on s´aperçoit qu´il y a des gens debouts. Merde! On se sent un peu mal, mais notre présence ne semble pas déranger personne.

Le plus jeune sort sa guitare. Un autre s´en empare. Et tous ensemble, ils commencent à chanter des "tounes" de Jésus... Tout ça après avoir récité la prière bien entendu. C´est un groupe d´une Église baptiste de Quito venu passé le week-end en campagne.

Peu à peu, ils nous intègrent, cessent les chansons religieuses et démarrent une chanson à répondre...

"Vamos a ver...como canta la Julia!" Merde, c´est moi ça. Donc, quand tu es désigné, le but est de chanter un air quelconque et de faire embarquer tout le monde. Je suis fière de moi: j´épuise l´une des seules chansons que je connais par coeur en espagnol.. et la "gang" se met à chanter en coeur..Ouf, Gracias a los Enanitos Verdes. Ensuite viens le tour à Mylène. En panne d´inspiration de tounes en espagnol, nous amorçons en coeur Trois ptits chats... Bueno.

Plus tard, plusieurs curieux s´avancent vers nous. On commence à jaser du pourquoi du commence de notre présence en Équateur.

Et là, s´amorce une converse plus qu´intéressante sur l´émigration. Impressionnant combien les gens connaissent le sujet. Je crois que ça fait vraiment parti de leur quotidien.

Bref, j´ai soudainement l´impression que tous ces gens nous ont adopté. On nous lance des conseils de sécurité par-ci par-là. Et quand vient le moment de se dire aurevoir ou plutòt adieu, tous nous embrassent comme si nous étions de vieilles connaissances...

Certains nous confient qu´ils aimeraient avoir marqué notre vie...Ouf.

Et ce, après un trajet de trois heures..

Si les trajets Montréal-Québec étaient aussi énergisants , j´en ferais plus souvent...

Son cosas que ocurren...pour le reste y'a Master Card...Se fue...Yé où Alain...On dit que nos vies valent pas grand chose...Tienes Gin???...Montanita, warp zone, biiiiiiiiip...Lo que paso paso entre tu y yo...Ce qui se passe ici reste ici...Look a shell...Mouuuuuuaaah!...'Tention la nuit va tomber! PAF!

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