vendredi, février 16, 2007


Merci...



Vous étiez près de 240 curieux à la projection de notre film Aller-Simple à la Maison de la Culture Frontenac, le 13 février dernier.



Nous ne nous attendions pas à un si bel accueil, surtout que la grande majorité est demeurée ensuite pour nous questionner sur notre expérience en Équateur. Sachez que l'enthousiame que vous nous avez témoigné, nous a énormément touchées.



Si vous n'y étiez pas ou encore, si vous avez appréciez et que vous voulez en faire profiter à d'autres amis, je vous invite le 5 mars prochain au Café des Arts de l'UQAM (local J-6170) dans le cadre des soirées Cinéma Politica.



Pour l'instant, si vous avez assisté à notre lancement, veuillez laisser vos commentaires sur ce site... car notre film est un work in progress qui nécessite votre aide (:

À très bientôt et restez à l'affût des nouveautés de pAzApA.

dimanche, août 27, 2006

De retour
Nous sommes revenues depuis maintenant deux mois de notre périple au pays des incas, des bananes et des éruptions volcaniques !
Confession: malgré tout ce temps qui a passé, nous débutons à peine notre montage...
Pourquoi? Parce que chacun a repris possession de sa vie. Et parce que dès notre retour chacun est devenu responsable d'une partie des cassettes que nous avons utilisées durant ce tournage d'une durée de deux mois. Nous ne pouvions pas infliger à une seule personne le contrat de visionner tout le matériel...parce que nous avons 49 CASSETTES (!) d'une durée de 40 minutes chacune...Ouf!
Nous devons, comme vous le savez, résumer le tout en une heure...
Souhaitez nous bonne chance!
De beaux projets s'en viennent pour nous cette année grâce à notre gentil docu...(dont un que je viens d'apprendre et dont jai tellement envie de vous parler...) mais ça reste encore notre petit secret. Restez bloggués!!!
Ah oui!...Et vous vous demandez peut-être si nous avons pris un peu de vacances à travers ces mois de durs labeurs (heille je vois votre oeil sceptique ! C'est vrai qu'on a travaillé comme des dingues!)...
Alors brièvement, suivez pAzApA en photos au cours de ses deux dernières semaines en Équateur.
Mylène et son Bodyboard à Canoa
Julie Ca à l'Isla de la Plata

Sur la plage de Puerto Lopez, Julie Co et Mylène


Tous les amis réunis à Montanita

À Quito, Julie Co écrit à son journal que les jours sont comptés (:

Cher Retour, quand tu nous attrapes...

mercredi, juin 07, 2006

Salut Girón!
Nous avons bien aimé tes gens, tes odeurs, tes histoires, mais voilà que le temps est venu de nous séparer. Voilà que tout le monde nous interroge " Quand revenez vous??" LA question.
"En novembre c´est la fête des taureaux! Venez nous visiter!" qu´on nous dit. C´est sûr qu´on aurait envie de revoir ceux qui ont traversé notre vie pendant le dernier mois, mais personne ne semble comprendre que les billets, même si nous sommes canadiennes, ne poussent pas dans les arbres.
Nous avons puisé tout ce que nous avons pu de ce coin de pays. Toute la belle énergie, mais aussi tous les petits tracas liés à l´émigration.
La famille Criollos qui veut migrer à tout prix...(la mère étant en processus de divorce avec son ex mari parti depuis 11 ans aux USA et en processus de mariage avec un ami d´enfance maintenant citoyen américain...).
Dalila qui est partie émigrer pour retrouver la totalité de sa famille à l´âge de 19 ans, mais qui a finalement failli y laisser sa peau dans un terrible accident près de la frontière du Mexique. Elle était cachée avec plein d´autres gens dans les soutes à bagages. Fracture du bassin. Deux mois à l´hôpital.
Les jeunes du Collège du Girón qui veulent tous sacrer leur camp aux USA et avec qui nous avons fait une table ronde des plus indisciplinées... (Ahh les jeunes...)
Les enfants de la communautés de Zapata, si beaux, si fragiles, sans parents.
Le père José Miguel qui nous a ouvert les yeux sur le futur d´un pays qui semble souvent tourner en rond. Si ils étaient plus nombreux comme lui et si c´était eux qui étaient au pouvoir peut-être que ça bougerait davantage dans les campos équatoriens. Peut-être que les gens apprécieraient la richesse de leur pays...
La fille de l´épicerie qui travaille plus de 60 heures par semaine et qui désire émigrer pour aller chercher là-bas l´argent pour traiter son père malade en Équateur.
ET BIEN D´AUTRES GENS comme ça qui nous ont touché.
Salut Girón!
Direction Quito pour les entrevues plus officielles!

vendredi, mai 26, 2006

Girón, théâtre de notre épopée
Depuis plus d´une semaine nous faisons partie du quotidien de Girón, petit village dramatiquement affecté par l´émigration. Dans l´équipe, le moral est à son plus fort. Les apprentissages ne cessent de se multiplier. Bref, pour ceux qui se demandaient comment ça allait et bien pas de doute que ça roule vers la bonne direction pour nous.
Girón est un magnifique cantón qui compte 12 000 habitants. Perché à 2100 mètres d´altitude, il s´étend dans une vallée luxuriante où les montagnes autour dominent le paysage. Une rivière coule d´un bout à l´autre de son territoire et d´immenses cascades constituent l´unique site touristique de ce coin de pays.
En résumé, Girón a tout pour plaire. Pourtant, c´est bien dans ce paradis terrestre que se concentre le plus haut taux d´émigration de l´Équateur.
La mauvaise exploitation des ressources, le manque d´emplois et surtout un effet d´entraînement dramatique a encouragé l´exil de pas moins de 50% de la population depuis les 15 dernières années.
Encore aujourd´hui, nombreux sont ceux qui n´ont qu´une idée en tête: partir au plus vite vers les États-Unis où bien souvent la famille se trouve déjà. C´est l´idée de la liberté...le rêve américain à l´état brut.
Dans les rues, les habitants portent leur t-shirt aux couleurs du drapeau américain ou encore des inscriptions du genre "I love NY" bien en évidence. Avec fierté, les gens nous abordent en anglais.
Quand nous débarquons au collège de Girón, les jeunes sont surexcités. Nous avons organisé une table ronde pour que les enfants des émigrants (52% du total des étudiants) puissent converser ensemble de leur réalité. On nous raconte que l´argent envoyé par papa et/ou maman des États-Unis ne remplace pas l´absence d´affection parental qui pèse lourd dans leur vie.
C´est pourquoi leur intention est déjà bien claire dans leur tête: dès qu´ils terminent le collège, direction États-Unis. Là-bas les attend un avenir nous assurent-ils, là-bas se trouvent leur famille.
Pourtant, bien souvent les jeunes ne connaissent même pas papa et maman qui ont migré depuis plus d´une dizaine d´années. Ils s´en font par contre une idée. "J´imagine mes parents comme des gens beaux et bons" nous confie un garçon de 13 ans qui a été élevé par sa grand-mère.
Ce serait bien entendu difficile de vous raconter toutes nos merveilleuses rencontres depuis arrivée. Surtout que, la plupart de ces gens vont devenir des personnages clés de notre documentaire. (Il ne faudrait tout de même pas vendre la mèche!)
Mais laissez moi vous parler de notre curé favori... Depuis notre arrivée à Girón nous logeons gratuitement dans la maison pastorale avec José Miguel, le prêtre du village.
La situation peut paraître étrange pour ceux qui savent que notre pratique religieuse est inexistante. Mais avec Padre José Miguel comme coloc, pas de gêne en ce qui concerne la religion. Il nous parle plutôt de politique, il nous joue de la guitarre, nous parle de ses milliers de projets pour aider sa communauté. Bref, il a choisi la voie de l´Église davantage pour l´accès à la vie sociale du village que pour nourrir sa foi. En fait, c´est peut-être derrière son autel que José Miguel détonne le plus. Parfois je me dis que s´il ne vivait pas dans un pays où politique égale inévitablement corruption, cet homme aurait peut-être choisi de diriger un parti socialiste...(:
En somme, bien des personnages font de notre séjour un bonheur quotidien.

lundi, mai 15, 2006

Enfin des nouvelles !

Bientôt un mois aura passé depuis notre arrivée en Équateur. Et effectivement, notre blogue mériterait une mise à jour plus fréquente.

Donc, nous nous devons de vous résumer les dernières semaines qui furent riches en rencontres et en paysages.

D´abord, nous sommes finalement arrivées à Loja, la ville et la province. Nous attendait la psychologue Patricia Gutierrez, une femme extraordinaire autant pour ses compétences que pour sa sensibilité. Bref, une vraie perle. Quelle surprise de la voir nous accueillir avec son bedon prêt à éclater d´une grossesse qui viendra à terme sous peu.

À Loja, nous avons visité un collège de jeunes filles et nous avons conversé avec trois d´entre elles, chacune touchée par l´émigration d´un proche. Si dès lors nous avons conclu qu´il était difficile de faire parler des adolescents devant la caméra, nous avons tout de même eu la chance d´écouter les confidences d´une de ces jeunes filles. Âgée de 13 ans, elle a vu son père disparaître de sa vie il y a cinq ans. En quête de meilleures conditions de vie, il est parti vers l´Espagne et n´est plus jamais revenu en Équateur. Il donne des nouvelles par ci par là, mais sans plus. Pour la jeune fille, il est devenu un pur inconnu. Cas typique. Devant notre caméra, elle a carrément éclaté en sanglot. L´absence de son père lui pèse beaucoup. Cette entrevue était un avant-goût de ce qui nous attendait...



À quelques kilomètres de Loja, nous avons profité des beautés de Vilcabamba, village touristique très touché par l´émigration (quoi de neuf !) Promenades en montagnes et rencontres intéressantes nous ont donné envie de nous poser un peu dans ce doux coin de pays. Pour économiser, nous avons dormi la dernière nuit à l´Église du village avec comme voisines de chambres des bonnes soeurs toujours prêtes à vous aider, mais surtout à vous parler de leurs maux de jambes et autres bobos TRÈS importants.. Ce n´était que le début de notre communion avec l´Église catholique (eh oui !).

Las tres chicas à Vilcabamba

Ensuite, retour sur nos pas ! Nous parcourons un bout de sierra vers le nord, destination Cuenca, troisième ville en importance au pays. Située dans la province de l´Azuay, l´une des plus touchées par l´émigration, Cuenca a fière allure, car l´argent des migrants fait vivre la région.

Nous faisons la rencontre des membres de l´organisme Pastoral Social de Cuenca très impliqué dans le thème qui nous intéresse. Tout le monde semble vouloir nous aider à tout prix.

À travers les recherches effectuées depuis Montréal, nous avions choisi de concentrer notre documentaire sur un pueblo très affecté par l´émigration à quelques 45 minutes de Cuenca. La Pastoral nous a donc trouvé de l´hébergement dans ce dit village. Une fois encore nous dormirons à l´Église. Toute la paroisse nous attend... Direction Girón !

À suivre...

vendredi, mai 05, 2006

Un peu plus bas, un peu plus loin...

Au travail! Au sommet du Panecio, qui surplombe la ville de Quito.


Nous poursuivons notre descente vers le sud et continuons à rencontrer tout plein de gens énergisants.

Le week end dernier, nous avons pris de petites vacances dans le pittoresque village de Baños. Certaines ont fait du rafting, d´autres du trekking, mais tout le monde s´est bien reposé après une semaine passée dans les nuages de pollution de Quito.




La ville de Baños, coincée au coeur des Andes

Ensuite, nous sommes parties direction Riobamba, capitale des Andes. Nous avons rencontré les membres de l´organisme Fundacion Amauta tout en tâtant le pouls de cette ville peuplée de 50% dautochtones. Le ciel ne s´est pas dégagé pour nous, donc impossible d´apercevoir le fameux volcan Chimborazo (6300 mètres) qui manquait tant à Julie Co.

Ensuite, nous avons poursuivi notre route vers Loja à quelques heures du Pérou où nous nous allons effectuer quelques entrevues. La ville située au coeur des Andes n´a pas d´attrait touristique et c´estpour cette raison que nous partons à Vilcabamba pour le week end... Un petit village synonyme de détente reconnue pour la longévité de sa population (popularité créé par le Selection Readers Digest qui a publié un article sur la dite ville et ses dits centenaires!)

Continuez à nous lire!

Quito, la polluée, mais la magnifique!

lundi, mai 01, 2006

(Extrait du journal de voyage de Julie Co.)

5 jours que nous sommes ici et j´ai l´impression qu´il s´est produit tant de choses, que nous avons rencontré tant de personnes...

Dimanche soir, nous revenions de notre week end à Mindo. Les bus de 15h30 et 17h étaient pleins, pas moyen de se faufiler. Nous décidons d´aller prendre un café en attendant car un homme nous signale que "peut-être" qu´un autre autobus viendra vers 17h15... Bon, pour ce que jen crois.

Tout de même, nous croisons nos doigts, car s´il n´y a pas de bus supplémentaire, nous sommes obligées de demeurer une nuit supplémentaire à Mindo.

Comme je disais,nous partons en direction du café et nous tombons sur un bus assez typique , c´est-à-dire visiblement peu fiable.

¿ A donde van? qu´on leur demande. "Quito" nous répondent-ils. Parfait! Nous aussi. Certains nous invitent gentiment à grimper à bord, tandis que d´autres semblent craindre que le véhicule soit déjà plein.

On attend un peu que les gens s´installent avant d´entrer. Finalement, on nous fait savoir qu´il reste trois places, quel hasard! On grimpe à l´intérieur. Le bus démarre et on s´aperçoit qu´il y a des gens debouts. Merde! On se sent un peu mal, mais notre présence ne semble pas déranger personne.

Le plus jeune sort sa guitare. Un autre s´en empare. Et tous ensemble, ils commencent à chanter des "tounes" de Jésus... Tout ça après avoir récité la prière bien entendu. C´est un groupe d´une Église baptiste de Quito venu passé le week-end en campagne.

Peu à peu, ils nous intègrent, cessent les chansons religieuses et démarrent une chanson à répondre...

"Vamos a ver...como canta la Julia!" Merde, c´est moi ça. Donc, quand tu es désigné, le but est de chanter un air quelconque et de faire embarquer tout le monde. Je suis fière de moi: j´épuise l´une des seules chansons que je connais par coeur en espagnol.. et la "gang" se met à chanter en coeur..Ouf, Gracias a los Enanitos Verdes. Ensuite viens le tour à Mylène. En panne d´inspiration de tounes en espagnol, nous amorçons en coeur Trois ptits chats... Bueno.

Plus tard, plusieurs curieux s´avancent vers nous. On commence à jaser du pourquoi du commence de notre présence en Équateur.

Et là, s´amorce une converse plus qu´intéressante sur l´émigration. Impressionnant combien les gens connaissent le sujet. Je crois que ça fait vraiment parti de leur quotidien.

Bref, j´ai soudainement l´impression que tous ces gens nous ont adopté. On nous lance des conseils de sécurité par-ci par-là. Et quand vient le moment de se dire aurevoir ou plutòt adieu, tous nous embrassent comme si nous étions de vieilles connaissances...

Certains nous confient qu´ils aimeraient avoir marqué notre vie...Ouf.

Et ce, après un trajet de trois heures..

Si les trajets Montréal-Québec étaient aussi énergisants , j´en ferais plus souvent...

dimanche, avril 30, 2006

L´AVENTURE commence
L´avion se pose sur Quito. Notre caméra se braque sur la ville. Notre but ultime: réaliser un documentaire sur le thème de l´émigration et ses impacts sur la vie des enfants qui voient leurs parents quitter le pays en quête de boulot.
Le sujet est beau sur papier. Et il inspire vraisemblablement un documentaire intéressant.
Pourtant, à force de questionner ce pays et ses gens nous comprenons que l´émigration en Équateur ne fait pas nécessairement partie du problème, mais plutôt de la solution. Parfois même, l´ultime solution. Pas d´autre issue, pas d´autre porte de secours. C´est la fuite ou plus rien.
Dans un pays où l´on ne vous promet pas d´avenir. Dans un pays où, malgré vos ambitions d´étudier et de réussir, vos chances de trouver un emploi sont quasi inexistantes. Dans un pays où votre salaire mensuel ne couvre pas le prix de votre loyer. Un pays où vous vous sentez constamment en danger et où vous ne pouvez même pas compter sur les forces de l´ordre pour vous protéger.
Pourquoi rester? Pourquoi ne pas aller chercher ailleurs ce qu´il n´y a pas ici. Ce ailleurs existeet beaucoup d´autres avant sont passés par là. Certe, les obstacles seront au rendez-vous, mais parfois il n´y a plus rien à perdre.
Ainsi donc, bien des gens vendent tout du jour au lendemain (parfois un semaine suffit pour tout organiser, pour se refaire à neuf) pour se diriger vers l´inconnu, c´est-à-dire les États-Unis ou l´Espagne. Ils espèrent s´y trouver un travail et se permettre d´améliorer leur qualité de vie, ne serait-ce qu´un tout petit peu. Souvent, ils laissent derrière eux leurs enfants, non pas par égoïsme, mais par nécessité. Ensuite, ils tenteront d´envoyer de l´argent chaque mois pour subvenir aux besoins de ceux restés derrière eux.
1 milliard 400 millions de dollars américains sont envoyés chaque année par les migrants équatoriens faisant de ce revenu la deuxième ressource du pays après le pétrole. Bref, l´émigration fait actuellement (sur)vivre le pays. Économiquement, l´Équateur dépend de l´argent envoyé par les migrants.
Le pays va mal, les gens partent, la population diminue, le pays continue d´aller mal.
Un cercle vicieux.
Pour les voyageurs, l´Équateur n´est pas synonyme de corruption, ni de pauvreté, ni de souffrance. Pour l´étranger, l´Équateur frappent par son soleil, sa cordillière, sa côte et sa jungle. Pourtant, sous cette richesse géographique se cache effectivement bien des maux. Quel dommage que ces beautés naturelles soient victimes de son gouvernement.

samedi, avril 08, 2006

LA Fiesta de départ

Hé oui! Pour ceux qui ne le savaient pas le départ est maintenant imminent soit le 20 avril prochain...

Qué bueno! Enfin nous allons pouvoir réaliser ce projet qui nous trotte dans la tête depuis plusieurs mois.

D'ici là, une fête aura lieu le 14 avril prochain pour célébrer notre départ...

Où : Dans la désormais très célèbre colocation du 1797 St-Hubert
Quand: le 14 avril dès 21h...
Comment: Déguisé, dévêtu ou décemment habillé... Faites votre choix...
Pourkoi: Pou'le fun! Et aussi pour faire les derniers bidous manquants!

Un grand prix à gagner, des shooters à bas prix et l'accueil de trois jeunes et jolies journalistes

À vous de remplir la place!

À bientôt!

dimanche, février 26, 2006

Un grand pas vers la gauche?

Evo Morales lors de son élections en Bolivie le 18 décembre dernier

Entre novembre dernier et décembre 2006, 12 élections présidentielles sont prévues au calendrier du continent latino-américain. Autrement dit, 85% de la population des pays au sud des Etats-Unis sera appelée aux urnes dans les semaines à venir, si ce n’est pas déjà fait. Une question sur les lèvres de tous les observateurs politiques : peut-on s’attendre à un glissement radical vers la gauche ?

Avec la récente élection de l’autochtone Evo Morales en Bolivie, celle de la socialiste Michelle Bachelet au Chili et les plus que probables réélections de Luiz Inacio Lula da Silva (Brésil) et Hugo Chávez (Vénézuela), tout porte à croire qu’un vent gauchiste continuera de «contagier» la région.

Le plus grand changement pourrait avoir lieu au Mexique, alors que le parti du très proche allié de George W. Bush, Vicente Fox, risque d’être substitué par la gauche conduite par Andres Manuel Lopez Obrador, candidat du Parti de la révolution démocratique (n’est-ce pas un nom de parti qui inspire, mais bon…reste à faire ses preuves !) En effet, le parti occupe depuis plusieurs mois la tête des sondages. Quand on pense que le Mexique et le Brésil représentent à eux seuls les deux tiers de l'Amérique latine dans ses principaux indicateurs, on peut s’imaginer l’influence que ces deux pays peuvent avoir sur leurs voisins.

Malgré tout, certaines exceptions (ombres?) persistent au tableau. En Colombie, le conservateur Alvaro Uribe risque de se maintenir au pouvoir, celui dont on dit qu’il représente le principal allié de Washington en Amérique Latine. Par contre, c’est à condition que le Tribunal constitutionnel colombien avalise la réforme permettant à un président de briguer un second mandat consécutif.

Mais somme toute, on peut dire que la gauche de la plus tempérée à la plus radicale inspire aujourd’hui les gouvernements du Venezuela, de Cuba, du Panama, de l’Argentine, de l’Uruguay, du Chili, de la Bolivie et du Brésil.

Hugo Ch­ávez et Fidel Castro... vieux copains!


Alors qu’un vieux révolutionnaire cubain doit se frotter les mains avec un sourire de gamin au bout des lèvres, le fils de l’autre doit certainement tourner en rond dans sa Maison Blanche en se cherchant de nouvelles stratégies pour ne pas perdre son emprise sur l’Amérique Latine.

Et nous, que devons nous penser de l’arrivée de cette vague dite socialiste ? Cache-t-elle un populisme pervers ou le grand rêve bolivarien d’un continent latino-américain solide, fort et uni ?

Je lance le débat et vous invite à donner vos commentaires sur ce site!

vendredi, février 17, 2006


Plus de 130...
C'est le nombre de gentils amis de pAzApA qui sont venus nous encourager lors de l'inoubliable spectacle de Zuruba qui a eu lieu hier...
Avec leur percussion survoltée et leur impressionnante présence sur scène, Zuruba a conquis l'imposant public du Pub Saint-Ciboire tassé comme des sardines et suant comme...bon, laissez aller votre imagination.
Le public monte sur scène et se déchaîne
Si le gérant du bar s'est dit totalement impressionné par la large assistance, le gars du vestiaire s'est pour sa part fait complètement enterrer sous les manteaux... Je vous avoue mes chers amis que nous avons jubilé de plaisir en voyant la file d'attente dans l'entrée du bar... Désolées pour ceux qui ont gelé dehors...nous, ça nous a mis un p'tit sourire en coin.
Des invités satisfaits...et moustachus
Merci à tous ceux et celles qui ont eu la gentillesse de venir nous encourager... Je n'ai pas donné l'attention que j'aurais voulu offrir à tous et chacun de vous, mais je vous dis: on se reprendra!
Je laisse une fois encore une note toute spéciale à Annie-Claude qui est en grande partie responsable de la réussite de la soirée...Que dire sinon:
Joie, paix, bonheur!

Dans leur propre rôle, Annie-Claude, Julie et Mylène

mardi, février 14, 2006

LOS Productos
100% Bio

Procurez vous le délicieux café équitable du Plan Nagua

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Faites votre choix et passez la commande juliecorbeil@hotmail.com¸

Mélange maison Brun / Doux Ce mélange plaira aux amateurs de moka crème! Il est peu acide et crémeux en bouche.

Dominicain Mi-noir / Velouté Rare au Canada, ce café provient d’une coopérative en République dominicaine. Celle-ci est issue d’un projet de coopération initié par Plan Nagua. Ce café est bien équilibré avec une légère acidité, c’est un excellent passe-partout.

Guatemala Mi-noir / Plus corsé Acidulé, équilibré avec beaucoup de corps. Il se caractérise par un goût fumé et fort en arôme. Produit vedette des cafés Nagua.

ou encore....

Thé Vert Rafraîchissant. Favorise la digestion et aide à prévenir le cancer.

lundi, février 13, 2006

LOS Socios
Les partenaires d'ici qui supportent moralement et financièrement le collectif pAzApA sont nombreux. Nous vous les présentons...

Les productions Multi-mondes sont une excellente ressource pour nous en terme d'organisation. Merci à Annie-Claude Richard pour sa très grande implication dans l'organisation du spectacle de financement(Mille remerciements!) et pour ses conseils dans notre quête de money...
http://www.pmm.qc.ca


L'Office Québec-Amérique pour la jeunesse finance 70% des frais liés au transport vers l'Équateur. Un bon coup de pouce!
www.oqaj.gouv.qc.ca


Le Bureau international des droits des enfants nous sert de support informationnel et nous offre une visibilité lorsque notre travail sera terminé et prêt à diffuser! Merci à Jean-François, directeur général du BIDE.
http://www.ibcr.org/PAGE_FR/index_fr.shtml

Et merci à tous ceux qui croient en notre projet et qui nous ont déjà promis une diffusion dès notre retour. Et j'ai nommé...

http://www.canal.qc.ca/

http://www.cinemapolitica.org/

http://www.capteurdereves.org/febriloscope/

Bientôt, de l' informations sur nos partenaires en Équateur...

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En plus, vous supportez un superbe projet!

Merveilleuse Dvcam PD150 que voilà!

Acessoires...Désolé de la version anglaise
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RMT-811 Remote Commander and R6 Batteries (2)
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Stereo AV Cable (1)

Trépied

Plus d'infos ? (514) 606-5494 Demandez Julie!

mercredi, février 08, 2006

EL Sinopsis

Aller-simple

Quito, capitale de l'Équateur

Sujet
L’impact de l’émigration chez les enfants équatoriens et les initiatives pour leur venir en aide

Histoire
Aéroport de Quito, Équateur.
Les avions quittent le ciel de la capitale du plus petit pays des Andes et transportent à leurs bords des femmes et des hommes en quête d’un futur sécurisant. Chaque mois, près de 7 000 Équatoriens fuient leur patrie pour réamorcer leur vie en Espagne et aux Etats-Unis. Ils espèrent que du travail les attend au bout de cet aller-simple qui leur coûtent le gros prix : leur vie de famille.

Les paysages de ce pays aux mille visages défilent alors que l’autobus parcourt la Cordillère des Andes. Des orphelins peuplent la plupart des villages indigènes de la Sierra équatorienne. Diego Samaniego est récemment devenu un de ceux-là. Le jeune de 11 ans retourne à la maison, la mine basse. Papa et maman sont partis pour toujours. Une fois par mois, ils enverront un montant d’argent pour pallier leur lourde absence.

Dans le Sierra Centrale près de Guamote, un village loin de tout. Les enfants autochtones et leur magnifique habit traditionnel.


Grands-parents et compagnons de classe deviennent maintenant les uniques liens qui unissent Diego à son pays. Situé dans le petit canton de Girón, son village du nom de Zapata, est désert. Durant les cinq dernières années, plus de 30% des habitants se sont exilés vers l’étranger. Ici, la population n’est constituée que de très jeunes enfants et de personnes âgés. Sur la place principale, il n’y a aucun commerçant, aucune âme affairée à vendre son artisanat. Plusieurs maisons abandonnées bordent les lieux qui ont un jour été le centre de l’action de ce village de 300 habitants.

Comme la plupart de ses copains de jeux, Diego pleure souvent l’absence de sa famille. Le phénomène d’émigration est devenu un problème criant dans la région et des organismes se mobilisent pour panser la souffrance que vivent les familles abandonnées. Des psychologues travaillent avec les migrants pour assurer la meilleure transition possible autant pour ces derniers que pour leurs proches qui restent derrière eux.

L’émigration en Équateur
Contrairement aux pays qui lui sont voisins, il est rare que nous entendions parler de l’Équateur. Avec ses paysages dominés par les montagnes et sur fond de volcans enneigés, ce magnifique pays, continuellement dans le feu de l’action d’une crise sociale ou politique, mériterait pourtant une attention bien particulière. Les changements successifs de gouvernements qui ont eu lieu entre 1996 et 2000 (sept présidents en cinq ans) ont intensifiés le phénomène d’émigration qui bouleversait déjà le pays depuis longtemps. La crise économique de 1998 aurait quintuplé le nombre de départs. Selon les données officielles du gouvernement espagnol, les Équatoriens formeraient le plus fort contingent d’immigrés en Espagne, sans compter les nombreux arrivants illégaux.

Selon certains économistes, le transfert d’argent envoyé par les émigrants-travailleurs serait devenu indispensable au développement économique de l’Équateur, car cette source de revenu se positionne maintenant au deuxième rang en importance après les bénéfices rapportés par l’exploitation du pétrole. Le pays devient donc de plus en plus dépend de cette ressource financière et la population autochtone déserte de plus en plus ses champs, son artisanat, mais surtout sa famille pour pouvoir envoyer de l’argent de l’étranger.

L’absence pesante des parents et l’accès facile au transfert d’argent entraînent très souvent des problèmes de drogues et d’alcool chez les fils de migrants. Dépressions, troubles de comportements et même suicides deviennent des fléaux qui paralysent souvent des villages en entier.

L’émigration est donc présente dans de multiples aspects de la vie équatorienne et les enfants sont très souvent les premières victimes.

Le documentaire
Devant l’ampleur des déplacements de population et celui de ses conséquences, trois jeunes réalisatrices ont décidé d’aller tâter le pouls de l’Équateur et surtout celui de ses habitants. Dans un documentaire d’une durée de 57 minutes, une caméra engagée se posera sur un village ravagé par l’exode massive pour constater les conséquences de ces départs sur le développement des enfants des parents migrants. L’objectif n’est pas de dressé un portrait sombre de la situation, mais plutôt de présenter les initiatives entreprises pour mieux affronter cette inévitable réalité qui touche la plupart des pays en voie de développement.

En choisissant de se concentrer sur un canton précis, les réalisatrices désirent s’intégrer dans un environnement pour mieux sentir l’impact du phénomène et pour mieux s’imprégner du quotidien de ces gens. Elles poseront un regard intimiste sur cette région du monde tout en s’appuyant sur des entrevues avec des intervenants actifs dans le milieu communautaire du pays, ainsi qu’avec des dirigeants politiques en lien avec le phénomène d’émigration. En somme, elles humaniseront ce phénomène déjà on ne peut plus humain tout en lui donnant des réponses précises.

Notes de réalisation
Le documentaire prend la forme d’un « road movie ». Le départ s’effectue à l’aéroport de Quito. En faisant quelques arrêts sur son chemin, la caméra se transporte jusqu’au sud du pays dans un canton reculé au cœur des Andes. Des paysages à couper le souffle défileront avant d’arriver finalement à destination. Des visages, des costumes, des sourires se juxtaposeront dans un montage dynamique. Une musique traditionnelle andine très rythmée marque l’énergie de l’entrée en matière.

La narration est calme et posée. Elle agit comme témoin des rencontres avec les gens des villages visités. Dans cette voix féminine se note un accent latin.

Une caméra intimiste caractérise l’ensemble des entrevues avec les villageois. Des plans rapprochés et des images du quotidien permettent d’entrer dans l’univers de Diego et des gens qui l’entourent afin de ressentir la confiance qu’ils ont envers la caméra. Le jeune agit comme guide à travers le village.

Le documentaire est filmé en 16/9 ce qui permet de rendre justice à l’étendue et à la beauté des paysages de l’Équateur, vif contraste avec la pauvreté omniprésente.

lundi, février 06, 2006

EL Colectivo
Voici le logo de notre collectif. (Merci à ce cher Jean Robert...)
Pour franchir des frontières et ouvrir des chemins…pas-à-pas.
Vous voulez connaître le trio pAzApA? Vous voulez savoir le pourquoi du comment de cette réunion, de cette fusion entre les trois jeunes journalistes assoifées d'images, de rencontres.
Voilà...Chacune incarne un pied qui fait un pas de plus dans l'aventure.
Julie Corbeil : Pied trotteur
Celui qui se presse pour ne rien manquer du monde qu’il
n’aura jamais fini de parcourir. Dans sa course folle, il oublie
parfois de s’arrêter, mais ne se laisse jamais marcher dessus.

Mylène Archambault : Pied d’interrogation
Celui qui se met à nu, le pied authentique. Pour lui, tous
les pieds sont à égalités. Fonceur, il s’élance vers l’inconnu,
enjambe les obstacles et ne recule devant rien.

Julie Carlesso : Pied à terre
Celui dont chaque pas est compté et coordonné pour que
ses danses soient synchronisées à la perfection. Jamais de pas
hésitant et convaincu de la direction à suivre. Il laisse sa trace
sur tous les chemins.
Quand tout a commencé...
Julie et Mylène lors d'une escapade en train à travers les Andes Équatoriennes - Juin 2005
Au cours de l’été 2005, Julie Corbeil et Mylène Archambault ont parcouru l’Équateur, le plus petit des pays des Andes qui surprend par ses couleurs, ses contrastes. Intégrées à deux projets distincts, mais munies toutes deux d’une caméra vidéo, elles ont rencontré des gens de partout au pays, ceux qui symbolisent la diversité de la culture équatorienne. Qu’ils soient d’origine métisse, indigène ou afro-équatorienne, la sensibilité des enfants rencontrés dans les petits villages a touché les jeunes femmes droit au coeur. Déjà dans l’avion de retour, elles n’avaient qu’une idée en tête : reprendre les commandes d’un projet qui leur permettrait de s’approprier davantage le quotidien des jeunes Équatoriens.

Aujourd’hui, les ambitions de documentaire prennent vie. Julie et Mylène s’unissent dans un projet et invitent leur collègue Julie Carlesso, dont elles connaissent les compétences en réalisation, à se joindre au groupe. Bientôt, elles entreprendront un projet de documentaire d'une durée d'une heure dont le thème est l'émigration massive en Équateur et son impact sur le développement des enfants devenus récemment orphelins à cause de l'exil...
Suivez les développements...

samedi, février 04, 2006

EL Show
Aidez nous à le financer ce projet! Venez nombreux!

vendredi, février 03, 2006

EL Ecuador

Aaah! L'Équateur. Pays de contrastes. Pays aux multiples visages. Pays qui nous a séduites dès la première visite et qui nous a donné envie d'en savoir davantage sur cette riche culture. Suivez-nous dans cette aventure qu'est ce projet de documentaire au coeur des Andes. S'il n'y a pas de changement, le départ est prévu le 25 avril prochain. D'ici là, lisez-nous à travers nos démarches pour concrétiser le tout!

Son cosas que ocurren...pour le reste y'a Master Card...Se fue...Yé où Alain...On dit que nos vies valent pas grand chose...Tienes Gin???...Montanita, warp zone, biiiiiiiiip...Lo que paso paso entre tu y yo...Ce qui se passe ici reste ici...Look a shell...Mouuuuuuaaah!...'Tention la nuit va tomber! PAF!

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