dimanche, février 26, 2006

Un grand pas vers la gauche?

Evo Morales lors de son élections en Bolivie le 18 décembre dernier

Entre novembre dernier et décembre 2006, 12 élections présidentielles sont prévues au calendrier du continent latino-américain. Autrement dit, 85% de la population des pays au sud des Etats-Unis sera appelée aux urnes dans les semaines à venir, si ce n’est pas déjà fait. Une question sur les lèvres de tous les observateurs politiques : peut-on s’attendre à un glissement radical vers la gauche ?

Avec la récente élection de l’autochtone Evo Morales en Bolivie, celle de la socialiste Michelle Bachelet au Chili et les plus que probables réélections de Luiz Inacio Lula da Silva (Brésil) et Hugo Chávez (Vénézuela), tout porte à croire qu’un vent gauchiste continuera de «contagier» la région.

Le plus grand changement pourrait avoir lieu au Mexique, alors que le parti du très proche allié de George W. Bush, Vicente Fox, risque d’être substitué par la gauche conduite par Andres Manuel Lopez Obrador, candidat du Parti de la révolution démocratique (n’est-ce pas un nom de parti qui inspire, mais bon…reste à faire ses preuves !) En effet, le parti occupe depuis plusieurs mois la tête des sondages. Quand on pense que le Mexique et le Brésil représentent à eux seuls les deux tiers de l'Amérique latine dans ses principaux indicateurs, on peut s’imaginer l’influence que ces deux pays peuvent avoir sur leurs voisins.

Malgré tout, certaines exceptions (ombres?) persistent au tableau. En Colombie, le conservateur Alvaro Uribe risque de se maintenir au pouvoir, celui dont on dit qu’il représente le principal allié de Washington en Amérique Latine. Par contre, c’est à condition que le Tribunal constitutionnel colombien avalise la réforme permettant à un président de briguer un second mandat consécutif.

Mais somme toute, on peut dire que la gauche de la plus tempérée à la plus radicale inspire aujourd’hui les gouvernements du Venezuela, de Cuba, du Panama, de l’Argentine, de l’Uruguay, du Chili, de la Bolivie et du Brésil.

Hugo Ch­ávez et Fidel Castro... vieux copains!


Alors qu’un vieux révolutionnaire cubain doit se frotter les mains avec un sourire de gamin au bout des lèvres, le fils de l’autre doit certainement tourner en rond dans sa Maison Blanche en se cherchant de nouvelles stratégies pour ne pas perdre son emprise sur l’Amérique Latine.

Et nous, que devons nous penser de l’arrivée de cette vague dite socialiste ? Cache-t-elle un populisme pervers ou le grand rêve bolivarien d’un continent latino-américain solide, fort et uni ?

Je lance le débat et vous invite à donner vos commentaires sur ce site!

vendredi, février 17, 2006


Plus de 130...
C'est le nombre de gentils amis de pAzApA qui sont venus nous encourager lors de l'inoubliable spectacle de Zuruba qui a eu lieu hier...
Avec leur percussion survoltée et leur impressionnante présence sur scène, Zuruba a conquis l'imposant public du Pub Saint-Ciboire tassé comme des sardines et suant comme...bon, laissez aller votre imagination.
Le public monte sur scène et se déchaîne
Si le gérant du bar s'est dit totalement impressionné par la large assistance, le gars du vestiaire s'est pour sa part fait complètement enterrer sous les manteaux... Je vous avoue mes chers amis que nous avons jubilé de plaisir en voyant la file d'attente dans l'entrée du bar... Désolées pour ceux qui ont gelé dehors...nous, ça nous a mis un p'tit sourire en coin.
Des invités satisfaits...et moustachus
Merci à tous ceux et celles qui ont eu la gentillesse de venir nous encourager... Je n'ai pas donné l'attention que j'aurais voulu offrir à tous et chacun de vous, mais je vous dis: on se reprendra!
Je laisse une fois encore une note toute spéciale à Annie-Claude qui est en grande partie responsable de la réussite de la soirée...Que dire sinon:
Joie, paix, bonheur!

Dans leur propre rôle, Annie-Claude, Julie et Mylène

mardi, février 14, 2006

LOS Productos
100% Bio

Procurez vous le délicieux café équitable du Plan Nagua

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Faites votre choix et passez la commande juliecorbeil@hotmail.com¸

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Dominicain Mi-noir / Velouté Rare au Canada, ce café provient d’une coopérative en République dominicaine. Celle-ci est issue d’un projet de coopération initié par Plan Nagua. Ce café est bien équilibré avec une légère acidité, c’est un excellent passe-partout.

Guatemala Mi-noir / Plus corsé Acidulé, équilibré avec beaucoup de corps. Il se caractérise par un goût fumé et fort en arôme. Produit vedette des cafés Nagua.

ou encore....

Thé Vert Rafraîchissant. Favorise la digestion et aide à prévenir le cancer.

lundi, février 13, 2006

LOS Socios
Les partenaires d'ici qui supportent moralement et financièrement le collectif pAzApA sont nombreux. Nous vous les présentons...

Les productions Multi-mondes sont une excellente ressource pour nous en terme d'organisation. Merci à Annie-Claude Richard pour sa très grande implication dans l'organisation du spectacle de financement(Mille remerciements!) et pour ses conseils dans notre quête de money...
http://www.pmm.qc.ca


L'Office Québec-Amérique pour la jeunesse finance 70% des frais liés au transport vers l'Équateur. Un bon coup de pouce!
www.oqaj.gouv.qc.ca


Le Bureau international des droits des enfants nous sert de support informationnel et nous offre une visibilité lorsque notre travail sera terminé et prêt à diffuser! Merci à Jean-François, directeur général du BIDE.
http://www.ibcr.org/PAGE_FR/index_fr.shtml

Et merci à tous ceux qui croient en notre projet et qui nous ont déjà promis une diffusion dès notre retour. Et j'ai nommé...

http://www.canal.qc.ca/

http://www.cinemapolitica.org/

http://www.capteurdereves.org/febriloscope/

Bientôt, de l' informations sur nos partenaires en Équateur...

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Vous aimez la vidéo et souhaiter filmer vos courts, vos longs, vos fictions, vos télé-réalités, votre party de bureau, vos copains, votre mec, votre meuf, etc???

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Trépied

Plus d'infos ? (514) 606-5494 Demandez Julie!

mercredi, février 08, 2006

EL Sinopsis

Aller-simple

Quito, capitale de l'Équateur

Sujet
L’impact de l’émigration chez les enfants équatoriens et les initiatives pour leur venir en aide

Histoire
Aéroport de Quito, Équateur.
Les avions quittent le ciel de la capitale du plus petit pays des Andes et transportent à leurs bords des femmes et des hommes en quête d’un futur sécurisant. Chaque mois, près de 7 000 Équatoriens fuient leur patrie pour réamorcer leur vie en Espagne et aux Etats-Unis. Ils espèrent que du travail les attend au bout de cet aller-simple qui leur coûtent le gros prix : leur vie de famille.

Les paysages de ce pays aux mille visages défilent alors que l’autobus parcourt la Cordillère des Andes. Des orphelins peuplent la plupart des villages indigènes de la Sierra équatorienne. Diego Samaniego est récemment devenu un de ceux-là. Le jeune de 11 ans retourne à la maison, la mine basse. Papa et maman sont partis pour toujours. Une fois par mois, ils enverront un montant d’argent pour pallier leur lourde absence.

Dans le Sierra Centrale près de Guamote, un village loin de tout. Les enfants autochtones et leur magnifique habit traditionnel.


Grands-parents et compagnons de classe deviennent maintenant les uniques liens qui unissent Diego à son pays. Situé dans le petit canton de Girón, son village du nom de Zapata, est désert. Durant les cinq dernières années, plus de 30% des habitants se sont exilés vers l’étranger. Ici, la population n’est constituée que de très jeunes enfants et de personnes âgés. Sur la place principale, il n’y a aucun commerçant, aucune âme affairée à vendre son artisanat. Plusieurs maisons abandonnées bordent les lieux qui ont un jour été le centre de l’action de ce village de 300 habitants.

Comme la plupart de ses copains de jeux, Diego pleure souvent l’absence de sa famille. Le phénomène d’émigration est devenu un problème criant dans la région et des organismes se mobilisent pour panser la souffrance que vivent les familles abandonnées. Des psychologues travaillent avec les migrants pour assurer la meilleure transition possible autant pour ces derniers que pour leurs proches qui restent derrière eux.

L’émigration en Équateur
Contrairement aux pays qui lui sont voisins, il est rare que nous entendions parler de l’Équateur. Avec ses paysages dominés par les montagnes et sur fond de volcans enneigés, ce magnifique pays, continuellement dans le feu de l’action d’une crise sociale ou politique, mériterait pourtant une attention bien particulière. Les changements successifs de gouvernements qui ont eu lieu entre 1996 et 2000 (sept présidents en cinq ans) ont intensifiés le phénomène d’émigration qui bouleversait déjà le pays depuis longtemps. La crise économique de 1998 aurait quintuplé le nombre de départs. Selon les données officielles du gouvernement espagnol, les Équatoriens formeraient le plus fort contingent d’immigrés en Espagne, sans compter les nombreux arrivants illégaux.

Selon certains économistes, le transfert d’argent envoyé par les émigrants-travailleurs serait devenu indispensable au développement économique de l’Équateur, car cette source de revenu se positionne maintenant au deuxième rang en importance après les bénéfices rapportés par l’exploitation du pétrole. Le pays devient donc de plus en plus dépend de cette ressource financière et la population autochtone déserte de plus en plus ses champs, son artisanat, mais surtout sa famille pour pouvoir envoyer de l’argent de l’étranger.

L’absence pesante des parents et l’accès facile au transfert d’argent entraînent très souvent des problèmes de drogues et d’alcool chez les fils de migrants. Dépressions, troubles de comportements et même suicides deviennent des fléaux qui paralysent souvent des villages en entier.

L’émigration est donc présente dans de multiples aspects de la vie équatorienne et les enfants sont très souvent les premières victimes.

Le documentaire
Devant l’ampleur des déplacements de population et celui de ses conséquences, trois jeunes réalisatrices ont décidé d’aller tâter le pouls de l’Équateur et surtout celui de ses habitants. Dans un documentaire d’une durée de 57 minutes, une caméra engagée se posera sur un village ravagé par l’exode massive pour constater les conséquences de ces départs sur le développement des enfants des parents migrants. L’objectif n’est pas de dressé un portrait sombre de la situation, mais plutôt de présenter les initiatives entreprises pour mieux affronter cette inévitable réalité qui touche la plupart des pays en voie de développement.

En choisissant de se concentrer sur un canton précis, les réalisatrices désirent s’intégrer dans un environnement pour mieux sentir l’impact du phénomène et pour mieux s’imprégner du quotidien de ces gens. Elles poseront un regard intimiste sur cette région du monde tout en s’appuyant sur des entrevues avec des intervenants actifs dans le milieu communautaire du pays, ainsi qu’avec des dirigeants politiques en lien avec le phénomène d’émigration. En somme, elles humaniseront ce phénomène déjà on ne peut plus humain tout en lui donnant des réponses précises.

Notes de réalisation
Le documentaire prend la forme d’un « road movie ». Le départ s’effectue à l’aéroport de Quito. En faisant quelques arrêts sur son chemin, la caméra se transporte jusqu’au sud du pays dans un canton reculé au cœur des Andes. Des paysages à couper le souffle défileront avant d’arriver finalement à destination. Des visages, des costumes, des sourires se juxtaposeront dans un montage dynamique. Une musique traditionnelle andine très rythmée marque l’énergie de l’entrée en matière.

La narration est calme et posée. Elle agit comme témoin des rencontres avec les gens des villages visités. Dans cette voix féminine se note un accent latin.

Une caméra intimiste caractérise l’ensemble des entrevues avec les villageois. Des plans rapprochés et des images du quotidien permettent d’entrer dans l’univers de Diego et des gens qui l’entourent afin de ressentir la confiance qu’ils ont envers la caméra. Le jeune agit comme guide à travers le village.

Le documentaire est filmé en 16/9 ce qui permet de rendre justice à l’étendue et à la beauté des paysages de l’Équateur, vif contraste avec la pauvreté omniprésente.

lundi, février 06, 2006

EL Colectivo
Voici le logo de notre collectif. (Merci à ce cher Jean Robert...)
Pour franchir des frontières et ouvrir des chemins…pas-à-pas.
Vous voulez connaître le trio pAzApA? Vous voulez savoir le pourquoi du comment de cette réunion, de cette fusion entre les trois jeunes journalistes assoifées d'images, de rencontres.
Voilà...Chacune incarne un pied qui fait un pas de plus dans l'aventure.
Julie Corbeil : Pied trotteur
Celui qui se presse pour ne rien manquer du monde qu’il
n’aura jamais fini de parcourir. Dans sa course folle, il oublie
parfois de s’arrêter, mais ne se laisse jamais marcher dessus.

Mylène Archambault : Pied d’interrogation
Celui qui se met à nu, le pied authentique. Pour lui, tous
les pieds sont à égalités. Fonceur, il s’élance vers l’inconnu,
enjambe les obstacles et ne recule devant rien.

Julie Carlesso : Pied à terre
Celui dont chaque pas est compté et coordonné pour que
ses danses soient synchronisées à la perfection. Jamais de pas
hésitant et convaincu de la direction à suivre. Il laisse sa trace
sur tous les chemins.
Quand tout a commencé...
Julie et Mylène lors d'une escapade en train à travers les Andes Équatoriennes - Juin 2005
Au cours de l’été 2005, Julie Corbeil et Mylène Archambault ont parcouru l’Équateur, le plus petit des pays des Andes qui surprend par ses couleurs, ses contrastes. Intégrées à deux projets distincts, mais munies toutes deux d’une caméra vidéo, elles ont rencontré des gens de partout au pays, ceux qui symbolisent la diversité de la culture équatorienne. Qu’ils soient d’origine métisse, indigène ou afro-équatorienne, la sensibilité des enfants rencontrés dans les petits villages a touché les jeunes femmes droit au coeur. Déjà dans l’avion de retour, elles n’avaient qu’une idée en tête : reprendre les commandes d’un projet qui leur permettrait de s’approprier davantage le quotidien des jeunes Équatoriens.

Aujourd’hui, les ambitions de documentaire prennent vie. Julie et Mylène s’unissent dans un projet et invitent leur collègue Julie Carlesso, dont elles connaissent les compétences en réalisation, à se joindre au groupe. Bientôt, elles entreprendront un projet de documentaire d'une durée d'une heure dont le thème est l'émigration massive en Équateur et son impact sur le développement des enfants devenus récemment orphelins à cause de l'exil...
Suivez les développements...

samedi, février 04, 2006

EL Show
Aidez nous à le financer ce projet! Venez nombreux!

vendredi, février 03, 2006

EL Ecuador

Aaah! L'Équateur. Pays de contrastes. Pays aux multiples visages. Pays qui nous a séduites dès la première visite et qui nous a donné envie d'en savoir davantage sur cette riche culture. Suivez-nous dans cette aventure qu'est ce projet de documentaire au coeur des Andes. S'il n'y a pas de changement, le départ est prévu le 25 avril prochain. D'ici là, lisez-nous à travers nos démarches pour concrétiser le tout!

Son cosas que ocurren...pour le reste y'a Master Card...Se fue...Yé où Alain...On dit que nos vies valent pas grand chose...Tienes Gin???...Montanita, warp zone, biiiiiiiiip...Lo que paso paso entre tu y yo...Ce qui se passe ici reste ici...Look a shell...Mouuuuuuaaah!...'Tention la nuit va tomber! PAF!

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